Oral de Français : théorie et pratique

Publié le par 1rel-bac2011

Quelques théories :

Le rougissement commence à la poitrine => les filles, évitez les décolletés !

Si on a tout appris par cœur et bêtement (enfin, bêtement… en comprenant quand même), ça doit couler tout seul.

Lorsque, lors de l'entretien, un professeur vous demande quelque chose sur un tout autre objet d'étude, c'est soit que vous avez été bon jusque-là et qu'il veut vérifiez que vous l'êtes partout, soit que vous avez été mauvais et qu'il cherche désespérément un domaine où vous seriez au moins meilleur (mais nous imaginons que cela se lit sur les visages, si l'on nous trouve bon ou mauvais, si l'on est satisfait ou blasé).

 

Le déroulement théorique :

phase 1 : après avoir cherché la salle et s'être perdu six fois, on trouve l'endroit ; vient alors l'attente stressante de son tour ;

phase 2 : on entre dans la salle et on donne sa liste de lectures analytiques à un professeur ;

phase 3 : on va s'installer dans son coin pour bosser pendant une demi-heure sur le texte choisi par le professeur (pourquoi ne pas apporter des boules quiès pour quand l'autre turlupin va présenter son oral alors qu'on sera encore en train de bûcher sur son texte ?) ;

phase 4 : on passe à l'oral sur sa LA pendant dix minutes environ ;

phase 5 : le professeur nous arrête et on passe à l'entretien (qui prend en compte les lectures cursives, les activités complémentaires, patati patata) pour les dix minutes restantes ;

phase 6 : on sort ; c'est fini — sauf si ce n'était que l'oral blanc, auquel cas un autre vous attend quelques mois plus tard (mouahaha).

 

Conseils pratiques :

TOUS les mots prononcés doivent être SUS et DÉFINIS pour ceux étant importants, notamment les genres et les registres.

Tout doit être PROUVÉ.

Ne pas utiliser les grands mots sans justification (« écriture transcendante » à BANNIR).

PAS de « je » => le point de vue doit être GÉNÉRAL.

N'écrire que sur le RECTO des feuilles et écrire GROS (et de façon lisible surtout !).

Toujours commencer par le plus simple pour aller vers le plus subtil ! (tel un entonnoir) Jusqu'à la conclusion où l'on peut faire une ouverture.

 

 

Source : cours (pas que) de Français de première littéraire.

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